fbpx
Erika Tuypens

Le meilleur d’Erika Tuypens

Il y a douze ans, Erika Tuypens a fondé la société de titre-service Dome Assistance. L’entrepreneur de la flandre orientale croit en la force de l’individu et aime la musique, la danse et les arts visuels. (Kurt De Cat)

« Je fais des erreurs tous les jours »

Erika Tuypens

Quelle a été votre plus grande aventure?

«J’ai lancé ma propre entreprise à 42 ans. Aujourd’hui, deux cents personnes travaillent déjà dans l’entreprise. L’entrepreneuriat consiste à oser abandonner les choses que l’on sait, à démarrer quelque chose là où il y a beaucoup d’inconnues. Il s’agit de l’appel en vous à faire quelque chose qui est socialement pertinent. »

Votre meilleur coup?

«Maternité, j’ai trois enfants. Ils me défient chaque jour, chacun à leur manière. Inversement, j’essaye aussi de les défier. Nous essayons de traiter les uns avec les autres de manière très communicative et équilibrée. Et tenez un miroir l’un à l’autre. Les enfants vous obligent à vous remettre en question.

Quel est le meilleur livre que vous ayez lu?

«Un livre auquel je reviens très régulièrement est Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Un livre très précieux car il est tellement universel et pris de la vie.

Qu’est-ce qui est sous-estimé?

«La force de l’individu. Vous faites les choses les plus audacieuses lorsque vous êtes dans une situation où les certitudes sont en partie perdues. Parfois, vous vous écrasez. Mais j’ai toujours l’impression que la plupart des gens à ce moment-là tirent leur force d’eux-mêmes pour faire quelque chose de créatif. »

Que fais-tu de ton temps libre?

«J’aime l’art sous toutes ses formes. Cela pourrait être de la musique, j’ai vu récemment l’opéra monumental Satyagraha du compositeur Philip Glass, inspiré de la philosophie du Mahatma Gandhi. Très immersif. Ce qui est toujours à mon ordre du jour, c’est la Biennale de Venise. »

Quelle est l’erreur dont vous avez le plus appris?

«Faire des erreurs fait partie de la vie. Je fais des erreurs tous les jours et ce n’est pas si grave en soi. J’essaye de m’en occuper consciemment. En apprenant de cela, j’essaye également d’en faire quelque chose de constructif chaque jour. »

De quoi rêvez-vous?

«D’un monde dans lequel nous avons appris à chercher le dénominateur commun lorsque nous interagissons les uns avec les autres. Et ne pas nous fixer sur ce qui nous sépare. »